Les médias traditionnels face aux nouveaux aléas des nouvelles technologies.
Avec l’introduction graduelle et généralisée des TIC dans toutes
les activités de la vie sociale et économique et notamment dans le domaine des
médias, de nouvelles opportunités se sont offertes, permettant ainsi l’émergence
de la presse électronique et de la presse en ligne.
« Je partage, donc
J’existe », tel est le constat que pourrait faire n’importe quel
observateur de la sphère médiatique de nos jours. Les nouveaux médias ont
révolutionné d’une manière significative les médias de jadis, c’est une réalité
mais la grande question est légalement posée : Verrons nous un jour une
disparition définitive des médias traditionnels ? Certes, le journaliste n’est plus le seul à
raconter le monde, il a définitivement perdu le monopole de l’information et
c’est un tournant majeur dans son histoire. S’adapter ou disparaître, l’ère
numérique contraint le journalisme à se repenser et à se réinventer pour
survivre.
Pour explorer les enjeux liés à la digitalisation des médias, nous
allons analyser les phases phares de développement du Web en tant qu’outil de
communication. Dans la deuxième partie, nous allons procéder à l’étude de
mécanismes de « défense » des médias traditionnels face aux nouveaux
en d’autres termes nous allons nous poser la question si le cycle de vie des
traditionnels touche à sa fin et déclarant son déclin ou en contraire il y a
une complémentarité entre les deux et pour qui l’idéal est d’Informer Just in
Time et surtout garder l’OBJECTIVITE tant recherchée par les uns et les autres.
L’histoire d’Internet remonte au
développement des premiers réseaux de télécommunication. L’idée d’un réseau
informatique,
permettant aux utilisateurs de différents ordinateurs de communiquer, se développa par de
nombreuses étapes successives. La somme de tous ces développements conduisit au
« réseau des réseaux » que nous connaissons aujourd’hui en tant qu'Internet. Il est le fruit à la fois de
développements technologiques et du regroupement d’infrastructures réseau existantes et de systèmes de télécommunications.
Les premières versions mettant en
place ces idées apparurent à la fin des années 1950. L’application pratique de ces
concepts commença à la fin des années 1960. Dès les années 1980, les techniques que nous reconnaissons maintenant
comme les fondements d’Internet moderne commencèrent à se répandre autour du
globe. Dans les années 1990, sa popularisation passa par
l’apparition du World
Wide Web.
L’infrastructure d’Internet se
répandit autour du monde pour créer le large réseau mondial d’ordinateurs que
nous connaissons aujourd’hui. Il se répandit au travers des pays occidentaux puis frappa à la porte des pays en voie de développement, créant ainsi un accès mondial à l’information et aux
communications sans précédent ainsi qu’une fracture numérique. Internet contribua à modifier fondamentalement l’économie mondiale, y
compris avec les retombées de la bulle Internet.
Les
technologies de l’information et de la communication (TIC) peuvent modifier spectaculairement
le mode de vie des citoyens, leurs relations interpersonnelles et la manière dont
ils participent aux diverses sphères d’activité de la société. Elles sont à la
base d’une refonte radicale du concept de “développement” : les définitions du
développement élaborées à l’ère industrielle et postindustrielle ont cédé la
place à un nouveau paradigme fondé sur le modèle de la “société de
l’information”. Cette évolution
est
à son tour annonciatrice d’une redéfinition des contours du monde du travail,
de l’éducation et de la recherche, des loisirs et des distractions, ainsi que
des modes de participation et de direction.
On
a déjà beaucoup disserté sur la manière dont ces technologies modifient notre univers
dans un sens positif: internationalisation du commerce et apparition d’un
marché économique mondial (constitué de réseaux régionaux) ; mondialisation de
la culture et de la communication ; choix très élargi d’options pour l’accès à
l’éducation, la participation politique, les soins de santé, les services
publics, les activités culturelles et communautaires, etc. D’autre part, on a
également beaucoup écrit sur leurs aspects négatifs : on leur a reproché de
privilégier indûment la relation “hommes-machine” au détriment de la réflexion,
de l’autonomie individuelle, des relations humaines et du travail sur soi
qu’exige tout effort de perfectionnement ; de creuser le fossé qui sépare les
“nantis” des “déshérités” ; d’encourager de nouveaux types d’exclusion et
d’hégémonie ; de propager la violence, la pornographie et la haine.

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